Ci dessus, la vidéo avec les 9 erreurs à éviter.

Il y a des erreurs de préparation qui te coute du temps, des erreurs dans la prise de parole qui te coute de l’impact et des erreurs dans la gestion du groupe qui coupe l’échange. Ce sont les 3 types d’erreurs que je rencontre le plus chez les participants à mes formations.

Je te donne pour chaque erreur des solutions simples et rapides pour booster ta préparation et faire des prises de parole impactante ! En bonus, je te partage la touche la plus importante sur PowerPoint en prise de parole. Tu peux découvrir mes formations à la prise de parole ici : https://www.acte-trois.com/communication/ Je t’invite à regarder la vidéo dans la qualité vidéo la plus basse où tu es toujours confortable ! Chaque niveau de qualité inférieur diminue par 2 la quantité d’information passant sur le réseau.

Chapitres :
0:00 Intro
2:30 Les erreurs de préparation
2:45 La mauvaise question pour préparer
3:45 Commencer par PowerPoint
4:35 Vouloir tout dire
6:00 Les erreurs pendant ta prise de parole
6:16 Arrête de finir par l’action en prise de parole en public
7:30 N’utilise par le pronom On, mais le je-vous-nous
8:23 Ne rappelle pas des messages neutres !
9:46 Les erreurs dans la gestion du groupe
10:00 Demander les questions à la fin
11:19 Répondre aux questions
12:07 Poser des questions fermées !
13:09 Bonus : la touche la plus importante en présentation PPT

Voici le texte de la vidéo :

Les erreurs à éviter en prise de parole en public 79

Intro sur les besoins :

Tu as trois types d’erreurs à éviter en prise de parole en public.

Pour diagnostiquer de quoi tu as besoin,

dans laquelle est-ce que tu te retrouves ?

tu prends trop de temps à préparer,

 ils ne comprennent pas ce que tu veux dire,

tu les noies dans trop d’information,

c’est un symptôme d’erreurs de préparation.

Tu verras comment les éviter

dans la première partie de cette vidéo :

 Les erreurs à éviter quand tu prépares ta prise de parole.

Pour chaque erreur, tu trouveras une solution simple et rapide.

2e type d’erreur :  

tu as l’impression que

 cela rentre par une oreille et cela ressort par l’autre,

tu n’as pas d’action après ta prise de parole

alors que les enjeux sont évidents,

là ce sont des symptômes d’erreurs

 pendant ta prise de parole.

 Je te montre les solutions dans la deuxième partie :

 les erreurs à éviter pendant ta prise de parole.

3e type d’erreur :

tu n’as pas assez de réaction ou d’attention,

tu veux plus de débats,

plus de co-construction,

 c’est un symptôme d’erreur

dans ta gestion des interactions.

Dans ce cas, je te donne les solutions

pour avoir plus de réactions

dans ta prise de parole en troisième partie.

Enfin, à la fin de la vidéo,

en bonus,

 je te donne la touche

la plus importante à utiliser

quand tu utilises PowerPoint

en prise de parole.

Une touche qui va décupler ton efficacité

sans aucun surplus de préparation.

J’accompagne des orateurs depuis plus de 15 ans.

 Des gens qui prennent la parole un peu :

 au cours de réunions,

devant des petites équipes,

 des gens qui prennent la parole beaucoup

comme des managers,

des directeurs et

 je forme même des gens pour qui

c’est le métier de prendre la parole

comme des vendeurs ou des formateurs.

Je vais te partager dans cette vidéo.

 Les erreurs à éviter que je retrouve le plus

au fur et à mesure de mes formations.

Des idées simples

 que tu peux mettre en pratique

 tout de suite pour gagner en impact.

La prise de parole c’est vaste,

on aura tous notre style.

Tu ne prendras pas la parole

 de la même façon que ton voisin.

 Donc dans les choses en plus à faire là

 il va falloir aller travailler un peu sur ta façon d’être à toi.

Les erreurs que je vais te présenter là

 ne fonctionnent pour personne.

Retire-les de ta façon de faire

et rajoute ta patte à toi.

Tu vas voir les erreurs

 quand on prépare,

 quand on parle et

 les erreurs dans la gestion du groupe.

Tu peux utiliser le sommaire

 pour aller directement à la partie

qui t’intéresse le plus et à la fin,

en bonus,

je te donne un tips,

un truc ultra efficace :

 la touche la plus utile de PowerPoint

pendant une prise de parole.

Je te conseille de prendre un papier,

 un crayon

et de sélectionner

au fur et à mesure les erreurs

 que tu te vois faire

pour appliquer la solution

que je te donne.

Note tout de suite !

Parce qu’à la fin de cette vidéo,

 tu auras vu 9 erreurs

et ce n’est pas dit que

les 9 te concernent forcément.

Donc, fais ton marché.

Au fur et à mesure.

Si tu prépares mal.

Tu parles mal.

Je vois fréquemment chez mes participants

trois erreurs à éviter

quand tu prépares ta prise de parole. 

Répondre à la mauvaise question.

Commencer par ses slides

et tout dire.

Première erreur,

répondre à la mauvaise question.

La plupart des gens que je rencontre sont comme moi,

nous avons tendance,

quand nous préparons une prise de parole,

à nous demander

qu’est-ce que je veux dire ?

Et à répondre à cette question,

qu’est-ce que je veux leur dire ?

 Or, honnêtement,

c’est une question nulle.

Tu ne regardes pas cette vidéo

pour m’écouter parler.

 Tu me regardes parce que

tu te dis que ça peut peut-être t’apporter quelque chose,

 sinon tu as zappé il y a déjà 2 minutes.

La bonne question à se poser,

c’est qu’est-ce que ça va leur rapporter ?

Qu’est-ce qu’ils vont devoir faire,

qu’est-ce qu’ils doivent garder ?

Je te préviens,

 c’est un peu frustrant

parce que ça va enlever plein d’informations

qui nous plaisent beaucoup,

 mais eux

 ils s’en moquent…

L’avantage c’est

qu’à partir du moment

où tu leur parles de çe qu’ils doivent garder,

eux, ils commencent à t’écouter.

Tu vas concentrer ton discours sur le principal.

La prochaine fois que tu prépares une prise de parole,

 demande-toi :

qu’est-ce qu’ils doivent garder ?

Et réponds uniquement à cette question.

La 2e très mauvaise idée,

c’est de commencer tout de suite

à ouvrir son PowerPoint

et à faire les slides.

 La croyance est que

 ça va nous aider à clarifier nos idées.

 C’est faux.

PowerPoint n’est pas un outil de brainstorming

c’est un outil de visuel.

 Tu vas passer trop de temps

à mettre en forme tes idées et pas assez

à les développer.

Pour remettre les choses

dans le bon sens,

retourne ce réflexe,

commence par préparer tes messages et finis par PowerPoint.

 Je suis persuadé que PowerPoint est la dernière étape.

D’abord, je vois ce qu’ils doivent garder.

 Ensuite, j’hiérarchise dans quel ordre je vais aborder le sujet,

quelle preuve je vais donner à chaque étape.

 À la fin, je mets ça en forme sur PowerPoint.

Arrête de commencer par PowerPoint,

 fini par PowerPoint.

La 3e erreur de préparation,

c’est de vouloir tout dire.

 Si tu veux tout dire,

tu vas les perdre,

car tu connais trop d’informations.

Et nous,

on n’a pas le niveau d’attention pour tout digérer.

 Tu perds en crédibilité parce que si tu n’es pas pédagogue,

 si tu n’arrives pas à me faire comprendre ton idée,

c’est que ton idée, tu la maîtrises mal.

Nous avons tous la même règle dans le cerveau,

 le même biais cognitif :

ce qui est clair est juste.

Si tu n’es pas clair,

Tu nous embrouilles.

Tu nous enfumes.

Tu perds en crédibilité.

Enfin quand tu donnes toutes les informations,

 à la fin, on a plus de questions.

Donc tu tues l’échange

et ta prise de parole devient un monologue.

 Or ce que nous voulons,

ce sont des réactions,

des questions pour soutenir notre message

et savoir si nous avons réussi à les engager.

Tant qu’on ne parle pas,

 tu ne sais pas si tu es bon ou pas.

Si c’est ton risque,

si tu as tendance à tout dire

 alors quand tu prépares ta prise de parole réponds uniquement à la question :

 qu’ont-ils besoin de savoir pour pouvoir agir.

Maintenant Quand on prend la parole,

 iI y a un très mauvais réflexe

qu’on nous a appris à l’école :

finir par l’action.

Nous avons tous été élevés,

 sur un système éducatif

basé sur Descartes.

Je pense donc je suis

et je doute.

Vu que pour Descartes,

 l’être humain

agit en fonction de sa réflexion.

À l’école,

nous avons été formés

 à prouver avant de demander d’agir.

Mais c’est un

très mauvais réflexe d’orateur.

Pourquoi ?

Parce que

si tu veux que je t’écoute,

j’ai besoin de savoir

 ce que je vais devoir faire

 à la fin de ta prise de parole.

Imaginons que tu me parles

d’une voiture.

 Peut-être que

 tu m’en parles pour

 que je choisisse entre 2 voitures,

ou alors que

j’explique à mes équipes

pourquoi nous avons

 cette voiture de fonction,

ou encore que je vende

cette voiture à

d’autres personnes.

Quand je t’écouterai,

 j’aurais 3 attitudes différentes,

 j’écouterai 3 arguments différents.

 J’aurais des questions différentes.

Alors que dans le fond,

tu me parleras

 toujours de la même voiture.

 Le mauvais réflexe

 c’est donc de

finir par l’action.

Mets l’action

 dans les 30 premières secondes

 de ta prise de parole :

 vous allez devoir choisir,

mettre en place,

 challenger.

Quand tu parles en public,

il y a un pronom

que je te conseille d’éviter,

c’est le ON.

On est un … on.

Nous ne savons pas

 qui parle quand

tu utilises le ON :

 on a fait des analyses,

on identifie,

on propose,

on voit bien…

Ton On

c’est soit

un JE qui se prend pour un NOUS.

Et tu essaies de mettre ta pensée

dans la pensée de tout le monde.

Soit c’est un nous qui se cache

et tu n’oses pas t’affirmer.

Dans tous les cas,

on c’est personnes,

 un pronom impersonnel.

 L’erreur en prise de parole,

c’est d’utiliser

des « on » et des « il ».

Je te conseille

d’utiliser des « je »

pour ce que tu défends,

 des « nous »

 pour ce que nous partageons

 et des « vous »

pour me montrer

que tu connais mon besoin.

C’est ça qui m’intéresse.

Tu veux gagner en impact

dans ta prise de parole

 tourne sous ces 3 pronoms

je, vous, nous.

 J’ai fait une vidéo pour développer ce point dans un discours de leader. Je te mets le lien ici.

La dernière erreur

pendant une prise de parole

me fait pas mal rire.

C’est un très mauvais réflexe

qui est assez absurde.

 Souvent tu vas voir l’orateur

qui dit

 voilà, c’était ma première partie,

nous allons maintenant passer à la 2e partie.

Et puis à la fin il dit

c’était ma 2e partie,

nous passons à la 3e partie.

 Nous retenons qu’il y avait

 donc 3 parties dans

cette prise de parole.

Mais qu’est-ce que

tu veux que ça nous fasse ?

Arrête de nous rappeler les numéros,

 rappelle-nous les messages importants.

 Ce qui est un peu mieux,

mais pas terrible non plus,

c’est dire :

nous allons commencer

par voir le problème,

 ensuite nous verrons les solutions

 et puis

nous choisirons un plan d’action.

Là nous retenons bien

qu’il y a un problème,

des solutions

et un plan d’action.

Notre orateur a répété

des informations neutres.

Demandez à l’auditoire

quel est le problème ?

Vous entendrez

des interprétations

 très différentes

Rappelons des messages impactant.

 On va commencer à voir

notre problème de crédibilité

par rapport à nos équipes.

Rappelons des messages subjectifs,

 pas des messages neutres.

Enfin, il y a des erreurs

dans notre gestion du groupe

qui vont tuer les réactions

pendant ma prise de parole en public,

qui vont créer

une prise de parole silencieuse,

les gens ne répondent pas,

ils ne réagissent pas.

Celles que je vois le plus

dans mes formations sont :

Demander les questions à la fin,

répondre aux questions,

et poser des questions fermées.

Il y a 3 moments

où nous pouvons

provoquer des questions :

à la fin,

au milieu ou

au début.

La première erreur

dans la gestion des questions

quand tu prends la parole en public,

c’est de faire comme à l’école,

demander les questions à la fin.

Souviens-toi des oraux :

bac français par exemple.

Nous faisons d’abord notre texte,

puis nous avons les questions-réponses.

Avec les profs ça marche

peut-être très bien.

Pour un orateur,

en entreprise,

ce n’est pas terrible.

Les gens sont endormis.

Nous avons parlé

 sans savoir si nous touchions notre cible.

Au milieu,

ça consiste à dire après chaque partie :  

quelles sont vos questions maintenant ?

Quel point vous retenez ?

 L’avantage c’est que

nous évaluons plus vite

notre efficacité

et que nous pouvons ainsi

adapter notre stratégie.

Au début,

c’est la version la plus funky et

celle que je préfère.

 Je vais vous présenter

le nouveau projet de temps de travail.

Quels sont les points sur lesquels

vous avez besoin de réponse ?

Vous allez devoir arbitrer

entre le produit et le produit B

quels sont les indicateurs

sur lesquels vous voulez que je vous réponde ?

 Important, à ce moment-là,

collecte toutes les questions et

mets-les au frigo.

 Tu y répondras au fur et à mesure

de ta prise de parole.

Et tu pourras ainsi

les utiliser pour animer ton groupe

tout au long de la présentation

en fonction des intérêts de chacun.

Quand tu prends la parole,

arrête de demander les questions à la fin.

Provoque les questions au minimum

au milieu pour créer des réactions et

de l’engagement ou au mieux

 au début de ta prise de parole.

Pour créer de l’échange,

 de la dynamique,

du peps dans une prise de parole,

il y a une autre erreur

contre-intuitive qui est

 de répondre aux questions au fur et à mesure.

Souvent nous avons l’impression,

quand nous répondons à une question,

que nous animons le débat.

C’est vrai, mais ce n’est pas le mieux.

 Souvent, poser une question suscite

 d’autres questions autour.

 Et si tu veux créer un débat,

faut qu’il y ait plusieurs participants.

Donc moi ce que je te conseille

 c’est de prendre les questions,

de les mettre au frigo et

 d’en profiter pour

 demander aux autres leurs questions.

Toi tu me demandes

ça très bien et toi Sylvie,

 et Toi Nadia, Patrick ?

Comme ça tu vas faire remonter

 toutes les questions.

Tu expliques ensuite

 à quel moment

tu vas répondre aux différentes questions.

 Ne répond pas à une question

 profite-en pour faire sortir les autres questions

La dernière erreur,

qui va casser l’échange,

qui va casser l’interaction,

consiste à poser des questions fermées.

Nous avons tendance à finir une partie,

en demandant :  vous avez compris ?

Est-ce que vous avez des questions ?

Ce sont des questions fermées.

Notre auditoire peut répondre oui ou non.

Et généralement,

le message sous-entendu est,

 si vous avez compris,

c’est plutôt chouette,

on peut passer à la suite.

Donc les gens ont tendance à répondre :

 non, pas de question.

Si tu veux créer de l’engagement,

des échanges, du débat,

 je crois qu’il faut que ta question

 soit clairement une question ouverte

et une question qui apporte de la valeur ajoutée.

Pour ça, commence ta question par

Qu’est-ce que ?

Comment ?

Quelle ?

Qu’est-ce qui vous marque

dans le message que je viens de vous donner ?

Comment comptez-vous mettre

en place les éléments

qui viennent de vous être donnés ?

Quel est pour vous le point

 le plus facile ou le plus difficile

 dans la mise en place de ce plan d’action ?

Quand tu poses ces questions-là,

 tu invites ton auditoire à réfléchir

 et à se positionner.

 En faisant ça,

tu comprendras en plus s’ils ont écouté.

Bonus essentiel !

À ton avis, quelle est la touche la plus importante de PowerPoint pendant ta prise de parole ?

 La touche

la plus importante de PowerPoint

en prise de parole en public.

C’est B pour Black,

Black Pour noir.

Quand nous appuyons sur B

en mode diaporama,

notre écran va devenir noir,

notre ordinateur,

 notre projecteur

vont devenir noirs.

Tu seras libre de reprendre le contrôle

sur la prise de parole.

Ils sont en train de pinailler,

 ils sont en train de chercher les petits détails.

 Le débat commence à s’alourdir…

B pour Black.

Alors, attention aux PowerPoint addict,

explique-leur,

parce que il y a des gens qui sont un peu choqués

quand on enlève PowerPoint.

Mais là si on se concentre,

le message important c’est ça

L’action que nous allons devoir prendre,

c’est celle-ci.

Alors maintenant, comment on fait ?

 Et quand les débats sont revenus,

 tu peux réappuyer sur B pour Black

et l’image reviendra.

Ah, ça ne supprime pas PowerPoint,

 ça ne fait qu’enlever l’affichage.

En fonction de ton Office,

 ça peut aussi être N pour noir.

Tu vas voir, c’est ultra efficace.

Et quand j’appuie sur cette touche-là,

 les têtes se lèvent en présentiel

et les têtes se retournent vers moi à distance.

Les gens me regardent droit dans les yeux.

Victor Hugo disait :

 La forme, c’est le fond qui remonte à la surface.

Plus tu as répondu à ses erreurs

 et plus tu auras un fond clair

et donc une forme claire.

Pour aller encore plus loin,

je te propose dans la prochaine vidéo.

 3 clés pour développer ton charisme à l’oral.

3 clés pour gérer ton trac,

affirmer ton propos,

capter l’attention.

ssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssss

Pitch partie 1

Les erreurs à éviter quand tu prépares ta prise de parole en public

Répondre à la mauvaise question, commencer par PowerPoint et tout dire, sont 3 erreurs qui vont te faire perdre un temps énorme pour un résultat souvent… à côté de la plaque…

Ce sont les 3 erreurs que je rencontre le plus chez les participants à mes formations.

Je te donne pour chaque erreur des solutions simples et rapide pour booster ta préparation et faire des prises de parole impactante !

Tu peux découvrir nos formations à la prise de parole ici : https://www.acte-trois.com/communication/

Je t’invite à regarder la vidéo dans la qualité vidéo la plus basse où tu es toujours confortable ! Chaque niveau de qualité inférieur diminue par 2 la quantité d’information passant sur le réseau.

Chapitres :

0:00 Intro

0:24 La mauvaise question pour préparer

1:18 Commencer par PowerPoint

2:10 Vouloir tout dire

Si tu prépares mal.

Tu parles mal.

Je vois fréquemment chez mes participants

trois erreurs à éviter

quand tu prépares ta prise de parole. 

Répondre à la mauvaise question.

Commencer par ses slides

et tout dire.

Note au fur et à mesure

les erreurs que tu te vois faire

et mets en place les solutions

que je te propose.

Première erreur,

répondre à la mauvaise question.

La plupart des gens que je rencontre sont comme moi,

nous avons tendance,

quand nous préparons une prise de parole,

à nous demander

qu’est-ce que je veux dire ?

Et à répondre à cette question,

qu’est-ce que je veux leur dire ?

 Or, honnêtement,

c’est une question nulle.

Tu ne regardes pas cette vidéo

pour m’écouter parler.

 Tu me regardes parce que

tu te dis que ça peut peut-être t’apporter quelque chose,

 sinon tu as zappé il y a déjà 2 minutes.

La bonne question à se poser,

c’est qu’est-ce que ça va leur rapporter ?

Qu’est-ce qu’ils vont devoir faire,

qu’est-ce qu’ils doivent garder ?

Je te préviens,

 c’est un peu frustrant

parce que ça va enlever plein d’informations

qui nous plaisent beaucoup,

 mais eux

 ils s’en moquent…

L’avantage c’est

qu’à partir du moment

où tu leur parles de çe qu’ils doivent garder,

eux, ils commencent à t’écouter.

Tu vas concentrer ton discours sur le principal.

La prochaine fois que tu prépares une prise de parole,

 demande-toi :

qu’est-ce qu’ils doivent garder ?

Et réponds uniquement à cette question.

La 2e très mauvaise idée,

c’est de commencer tout de suite

à ouvrir son PowerPoint

et à faire les slides.

 La croyance est que

 ça va nous aider à clarifier nos idées.

 C’est faux.

PowerPoint n’est pas un outil de brainstorming

c’est un outil de visuel.

 Tu vas passer trop de temps

à mettre en forme tes idées et pas assez

à les développer.

Pour remettre les choses

dans le bon sens,

retourne ce réflexe,

commence par préparer tes messages et finis par PowerPoint.

 Je suis persuadé que PowerPoint est la dernière étape.

D’abord, je vois ce qu’ils doivent garder.

 Ensuite, j’hiérarchise dans quel ordre je vais aborder le sujet,

quelle preuve je vais donner à chaque étape.

 À la fin, je mets ça en forme sur PowerPoint.

Arrête de commencer par PowerPoint,

 fini par PowerPoint.

La 3e erreur de préparation,

c’est de vouloir tout dire.

 Si tu veux tout dire,

tu vas les perdre,

car tu connais trop d’informations.

Et nous,

on n’a pas le niveau d’attention pour tout digérer.

 Tu perds en crédibilité parce que si tu n’es pas pédagogue,

 si tu n’arrives pas à me faire comprendre ton idée,

c’est que ton idée, tu la maîtrises mal.

Nous avons tous la même règle dans le cerveau,

 le même biais cognitif :

ce qui est clair est juste.

Si tu n’es pas clair,

Tu nous embrouilles.

Tu nous enfumes.

Tu perds en crédibilité.

Enfin quand tu donnes toutes les informations,

 à la fin, on a plus de questions.

Donc tu tues l’échange

et ta prise de parole devient un monologue.

 Or ce que nous voulons,

ce sont des réactions,

des questions pour soutenir notre message

et savoir si nous avons réussi à les engager.

Tant qu’on ne parle pas,

 tu ne sais pas si tu es bon ou pas.

Si c’est ton risque,

si tu as tendance à tout dire

 alors quand tu prépares ta prise de parole réponds uniquement à la question :

 qu’ont-ils besoin de savoir pour pouvoir agir.

Alors lesquelles de ces erreurs

fait tu le plus quand tu prépares ta prise de parole ?

Dans la prochaine vidéo,

 je te propose de nous concentrer sur la forme

de ta prise de parole en voyant

 comment développer ton charisme à l’oral.

Pitch partie 2

Les erreurs à éviter quand tu prends la parole en public

Finir par l’action, utiliser le pronom ON et rappeler des messages neutres, sont 3 erreurs qui vont te faire perdre en impact dans ta prise de parole.  Ton auditoire risque de ne pas voir l’importance de ce que tu veux lui faire passer.

Ce sont les 3 erreurs que je rencontre le plus chez les participants à mes formations à la prise de parole en public quelques soient leurs fonctions : collaborateurs, manageurs, directeurs…

Je te donne pour chaque erreur des solutions simples et rapide pour faire comprendre l’importance de tes messages quand tu prends la parole en public !

Tu peux découvrir nos formations à la prise de parole ici : https://www.acte-trois.com/communication/

Je t’invite à regarder la vidéo dans la qualité vidéo la plus basse où tu es toujours confortable ! Chaque niveau de qualité inférieur diminue par 2 la quantité d’information passant sur le réseau.

Chapitres :

0:00 Intro

0:24 Arrête de finir par l’action en prise de parole en public

1:18 N’utilise par le pronom On, mais le je-vous-nous

2:10 Ne rappelle pas des messages neutres !

Je te donne les 3 principales erreurs à éviter quand tu prends la parole en public que je rencontre dans les différentes formations, dans les différents séminaires avec les différents orateurs que j’accompagne. Et les solutions que tu vas pouvoir mettre en place pour être efficace pendant ta prise de parole. Les trois erreurs sont mettre l’action à la fin, utiliser le on et donner un message neutre. Je te conseille de bien noter au fur et à mesure celles que tu te voies faire.

Quand on prend la parole, iI y a un très mauvais réflexe qu’on nous a appris à l’école : finir par l’action. Nous avons tous été élevés, en France en tout cas sur un système éducatif basé sur Descartes. Descartes nous a expliqué que je pense donc je suis et je doute. Vu que pour Descartes, l’être humain agit en fonction de sa réflexion. À l’école, nous avons été formés à prouver avant de demander d’agir. C’est un très bon réflexe de réflexion. Mais c’est un très mauvais réflexe d’orateur. Pourquoi ? Parce que si tu veux que je t’écoute, j’ai besoin de savoir ce que je vais devoir faire à la fin de ta prise de parole. Imaginons que tu me parles d’une voiture. Peut-être que tu m’en parles pour que je choisisse entre 2 voitures, ou alors que j’explique à mes équipes pourquoi nous avons cette voiture de fonction, ou encore que je vende cette voiture à d’autres personnes. Quand je t’écouterai, j’aurais 3 attitudes différentes, j’écouterai 3 arguments différents. J’aurais des questions différentes. Alors que dans le fond, tu me parleras toujours de la même voiture. Le mauvais réflexe c’est donc de finir par l’action. Mets l’action en 2e slide ou dans les 30 premières secondes de ta prise de parole : vous allez devoir choisir, mettre en place, challenger, arbitrer … Qu’est-ce que nous allons devoir faire ? C’est pour ça que dès le début de cette vidéo, je t’invite à choisir les erreurs que tu te vois faire.

Quand tu parles en public, il y a un pronom que je te conseille d’éviter, c’est le ON. On est un … on. Nous ne savons pas qui parle quand tu utilises le ON : on a fait des analyses, on identifie, on propose, on voit bien… Ton On c’est soit un JE qui se prend pour un NOUS. Et tu essaies de mettre ta pensée dans la pensée de tout le monde. Soit c’est un nous qui se cache et tu n’oses pas t’affirmer. Dans tous les cas, on c’est personnes, un pronom impersonnel. L’erreur en prise de parole, c’est d’utiliser des « on » et des « il ». Je te conseille d’utiliser des « je » pour ce que tu défends, des « nous » pour ce que nous partageons et des « vous » pour me montrer que tu connais mon besoin. C’est ça qui m’intéresse. Tu veux gagner en impact dans ta prise de parole tourne sous ces 3 pronoms je, vous, nous. J’ai fait une vidéo pour développer ce point dans un discours de leader. Je te mets le lien ici.

La dernière erreur pendant une prise de parole me fait pas mal rire. C’est un très mauvais réflexe qui est assez absurde. Souvent tu vas voir l’orateur qui dit voilà, c’était ma première partie, nous allons maintenant passer à la 2e partie. Et puis à la fin il dit c’était ma 2e partie, nous passons à la 3e partie. Nous retenons qu’il y avait donc 3 parties dans cette prise de parole. Mais qu’est-ce que tu veux que ça nous fasse ? Arrête de nous rappeler les numéros, le nombre, le sommaire, rappelle-nous les messages importants. Ce qui est un peu mieux, mais pas terrible non plus, c’est dire : nous allons commencer par voir le problème, ensuite nous verrons les solutions et puis nous choisirons un plan d’action. Là nous retenons bien qu’il y a un problème, des solutions et un plan d’action. Notre orateur a répété des informations neutres. Demandez à l’auditoire quel est le problème ? Vous entendrez des interprétations très différentes. Arrêtons de rappeler des choses neutres. Rappelons des messages impactant. On va commencer à voir notre problème de crédibilité par rapport à nos équipes. Ensuite, on verra les 2 solutions une couteuse et une rapide et enfin nous porterons un plan d’action vers nos équipes. Rappelons des messages subjectifs, pas des messages neutres.

Alors lesquelles de ces erreurs fait-tu le plus pendant ta prise de parole ? Il y a naturellement des erreurs que tu peux faire dans la préparation de ta prise de parole. Je te les montre et je te donne les solutions à mettre en place dans la prochaine vidéo.

Sous titres shorts

Quand on prend la parole,

 iI y a un très mauvais réflexe

qu’on nous a appris à l’école :

finir par l’action.

Nous avons tous été élevés,

 sur un système éducatif

basé sur Descartes.

Je pense donc je suis

et je doute.

Vu que pour Descartes,

 l’être humain

agit en fonction de sa réflexion.

À l’école,

nous avons été formés

 à prouver avant de demander d’agir.

Mais c’est un

très mauvais réflexe d’orateur.

Pourquoi ?

Parce que

si tu veux que je t’écoute,

j’ai besoin de savoir

 ce que je vais devoir faire

 à la fin de ta prise de parole.

Imaginons que tu me parles

d’une voiture.

 Peut-être que

 tu m’en parles pour

 que je choisisse entre 2 voitures,

ou alors que

j’explique à mes équipes

pourquoi nous avons

 cette voiture de fonction,

ou encore que je vende

cette voiture à

d’autres personnes.

Quand je t’écouterai,

 j’aurais 3 attitudes différentes,

 j’écouterai 3 arguments différents.

 J’aurais des questions différentes.

Alors que dans le fond,

tu me parleras

 toujours de la même voiture.

 Le mauvais réflexe

 c’est donc de

finir par l’action.

Mets l’action

 dans les 30 premières secondes

 de ta prise de parole :

 vous allez devoir choisir,

mettre en place,

 challenger.

Quand tu parles en public,

il y a un pronom

que je te conseille d’éviter,

c’est le ON.

On est un … on.

Nous ne savons pas

 qui parle quand

tu utilises le ON :

 on a fait des analyses,

on identifie,

on propose,

on voit bien…

Ton On

c’est soit

un JE qui se prend pour un NOUS.

Et tu essaies de mettre ta pensée

dans la pensée de tout le monde.

Soit c’est un nous qui se cache

et tu n’oses pas t’affirmer.

Dans tous les cas,

on c’est personnes,

 un pronom impersonnel.

 L’erreur en prise de parole,

c’est d’utiliser

des « on » et des « il ».

Je te conseille

d’utiliser des « je »

pour ce que tu défends,

 des « nous »

 pour ce que nous partageons

 et des « vous »

pour me montrer

que tu connais mon besoin.

C’est ça qui m’intéresse.

Tu veux gagner en impact

dans ta prise de parole

 tourne sous ces 3 pronoms

je, vous, nous.

 J’ai fait une vidéo pour développer ce point dans un discours de leader. Je te mets le lien ici.

La dernière erreur

pendant une prise de parole

me fait pas mal rire.

C’est un très mauvais réflexe

qui est assez absurde.

 Souvent tu vas voir l’orateur

qui dit

 voilà, c’était ma première partie,

nous allons maintenant passer à la 2e partie.

Et puis à la fin il dit

c’était ma 2e partie,

nous passons à la 3e partie.

 Nous retenons qu’il y avait

 donc 3 parties dans

cette prise de parole.

Mais qu’est-ce que

tu veux que ça nous fasse ?

Arrête de nous rappeler les numéros,

 rappelle-nous les messages importants.

 Ce qui est un peu mieux,

mais pas terrible non plus,

c’est dire :

nous allons commencer

par voir le problème,

 ensuite nous verrons les solutions

 et puis

nous choisirons un plan d’action.

Là nous retenons bien

qu’il y a un problème,

des solutions

et un plan d’action.

Notre orateur a répété

des informations neutres.

Demandez à l’auditoire

quel est le problème ?

Vous entendrez

des interprétations

 très différentes

Rappelons des messages impactant.

 On va commencer à voir

notre problème de crédibilité

par rapport à nos équipes.

Rappelons des messages subjectifs,

 pas des messages neutres.

il y a des erreurs

dans notre gestion du groupe

qui vont tuer les réactions

pendant ma prise de parole en public,

qui vont créer

une prise de parole silencieuse,

les gens ne répondent pas,

ils ne réagissent pas.

Celles que je vois le plus

dans mes formations sont :

Demander les questions à la fin,

répondre aux questions,

et poser des questions fermées.

Il y a 3 moments

où nous pouvons

provoquer des questions :

à la fin,

au milieu ou

au début.

La première erreur

dans la gestion des questions

quand tu prends la parole en public,

c’est de faire comme à l’école,

demander les questions à la fin.

Souviens-toi des oraux :

bac français par exemple.

Nous faisons d’abord notre texte,

puis nous avons les questions-réponses.

Avec les profs ça marche

peut-être très bien.

Pour un orateur,

en entreprise,

ce n’est pas terrible.

Les gens sont endormis.

Nous avons parlé

 sans savoir si nous touchions notre cible.

Au milieu,

ça consiste à dire après chaque partie :  

quelles sont vos questions maintenant ?

Quel point vous retenez ?

 L’avantage c’est que

nous évaluons plus vite

notre efficacité

et que nous pouvons ainsi

adapter notre stratégie.

Au début,

c’est la version la plus funky et

celle que je préfère.

 Je vais vous présenter

le nouveau projet de temps de travail.

Quels sont les points sur lesquels

vous avez besoin de réponse ?

Vous allez devoir arbitrer

entre le produit et le produit B

quels sont les indicateurs

sur lesquels vous voulez que je vous réponde ?

 Important, à ce moment-là,

collecte toutes les questions et

mets-les au frigo.

 Tu y répondras au fur et à mesure

de ta prise de parole.

Et tu pourras ainsi

les utiliser pour animer ton groupe

tout au long de la présentation

en fonction des intérêts de chacun.

Quand tu prends la parole,

arrête de demander les questions à la fin.

Provoque les questions au minimum

au milieu pour créer des réactions et

de l’engagement ou au mieux

 au début de ta prise de parole.

Pour créer de l’échange,

 de la dynamique,

du peps dans une prise de parole,

il y a une autre erreur

contre-intuitive qui est

 de répondre aux questions au fur et à mesure.

Souvent nous avons l’impression,

quand nous répondons à une question,

que nous animons le débat.

C’est vrai, mais ce n’est pas le mieux.

 Souvent, poser une question suscite

 d’autres questions autour.

 Et si tu veux créer un débat,

faut qu’il y ait plusieurs participants.

Donc moi ce que je te conseille

 c’est de prendre les questions,

de les mettre au frigo et

 d’en profiter pour

 demander aux autres leurs questions.

Toi tu me demandes

ça très bien et toi Sylvie,

 et Toi Nadia, Patrick ?

Comme ça tu vas faire remonter

 toutes les questions.

Tu expliques ensuite

 à quel moment

tu vas répondre aux différentes questions.

 Ne répond pas à une question

 profite-en pour faire sortir les autres questions

La dernière erreur,

qui va casser l’échange,

qui va casser l’interaction,

consiste à poser des questions fermées.

Nous avons tendance à finir une partie,

en demandant :  vous avez compris ?

Est-ce que vous avez des questions ?

Ce sont des questions fermées.

Notre auditoire peut répondre oui ou non.

Et généralement,

le message sous-entendu est,

 si vous avez compris,

c’est plutôt chouette,

on peut passer à la suite.

Donc les gens ont tendance à répondre :

 non, pas de question.

Si tu veux créer de l’engagement,

des échanges, du débat,

 je crois qu’il faut que ta question

 soit clairement une question ouverte

et une question qui apporte de la valeur ajoutée.

Pour ça, commence ta question par

Qu’est-ce que ?

Comment ?

Quelle ?

Qu’est-ce qui vous marque

dans le message que je viens de vous donner ?

Comment comptez-vous mettre

en place les éléments

qui viennent de vous être donnés ?

Quel est pour vous le point

 le plus facile ou le plus difficile

 dans la mise en place de ce plan d’action ?

Quand tu poses ces questions-là,

 tu invites ton auditoire à réfléchir

 et à se positionner.

 En faisant ça,

tu comprendras en plus s’ils ont écouté.

Alors lesquelles de ces erreurs

 fait tu le plus dans ta gestion du groupe ?

Il y a naturellement des erreurs

que tu peux faire pendant ta prise de parole.

Je te les montre et

 je te donne les solutions à

mettre en place dans la prochaine vidéo.

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